Questionnaire
Qu’est-ce que l’identité de genre ?
Il ne faut pas confondre le genre assigné à la naissance, l’identité de genre et l’expression de genre. Tandis que le premier se rapporte au sexe qui a été déterminé par un.e médecin lors de la naissance d’un.e enfant et que l’autre fait état de la manière dont une personne conçoit son genre, le dernier représente les manières qu’un.e individu prend pour exprimer le genre auquel il ou elle s’identifie.
Pour un.e allié.e, écouter sans juger, c’est également…
Il peut parfois être difficile pour une personne de parler de ses expériences, de son vécu, de son appartenance à la communauté LGBTQ+. Il est donc crucial d’écouter ceux et celles qui se confient à vous, tout en acceptant que vous ne puissiez pas tout comprendre, et que tout le monde vit sa situation de manière différente.
Qu’est-ce qu’une personne non binaire ?
La non binarisée peut prendre plusieurs formes. En effet, tandis que certaines personnes refusent de s’identifier comme homme ou femme, d’autres se sentent à la fois homme et femme. Il faut considérer l’identité de genre comme un spectre : tout n’est pas blanc, ni noir.
Une personne cisgenre…
Les personnes cisgenres s’identifient au genre que le ou la médecin lui a assigné à la naissance. Évidemment, le concept de cisgenre n’est en aucun cas associé à l’orientation sexuelle d’une personne.
Vrai ou faux ? Un.e allié.e doit absolument appartenir à la communauté LGBTQ+ pour remplir adéquatement son rôle ?
Un.e allié.e de la communauté LGBTQ+ se définit comme une personne appartenant ou non à la diversité sexuelle et de genre et qui est sensible aux défis qu’elle peut engendrer. L’allié.e s’engage, de différentes manières, à lutter contre l’homophobie, la transphobie, l’hétérosexisme et le cisexisme, soit les préjugés relatifs aux personnes qui ne sont pas cisgenres.
La bisexualité, c’est…
Mettons fin aux préjugés ! La bisexualité n’est ni une manière d’exprimer une indécision quant à son orientation sexuelle, ni une façon détournée d’expliquer son homosexualité. Il s’agit évidemment de l’orientation sexuelle d’une personne qui est attirée vers les personnes qui s’identifient, ou non, au même qu’elle.
S’adresser à une personne en transition sans la connaître peut encore générer angoisse et appréhension. Quel pronom dois-je utiliser ? Vais-je la froisser ? Pour briser les tabous, quelle stratégie peut-on emprunter ?
N’hésitez jamais à discuter avec délicatesse et respect des concepts associés à la diversité sexuelle et à la pluralité des genres. En posant vos questions, vous serez plus confiant.e, et surtout mieux à même de remplir votre rôle d’allié.e.
Vrai ou faux ? Toutes les personnes issues de la communauté LGBTQ+ sont de bonnes alliées. Il n’est donc pas convenable de les reprendre, même si elles utilisent des mots discriminatoires.
Les mots discriminatoires sont inacceptables qu’ils sortent de la bouche de n’importe qui, et ce, dans n’importe quel contexte. La voie de l’inclusion passe d’abord par le respect.
Le terme queer…
Si le terme queer a déjà été employé plutôt péjorativement, il a depuis beaucoup évolué. Les personnes dites queer ne se retrouvent pas dans l’acronyme LGBTQ+ et n’acceptent pas d’être étiquetées en fonction de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.
Les termes hétérosexualité, bisexualité, homosexualité, pansexualité, et asexualité se rapportent principalement…
Les termes hétérosexualité, bisexualité, homosexualité, pansexualité, et asexualité se rapportent principalement à l’orientation sexuelle d’une personne. L’orientation sexuelle fait référence à plusieurs dimensions indépendantes, dont l’attirance sexuelle, l’attirance émotionnelle, les comportements sexuels et l’identification sexuelle. Il ne s’agit ni d’une question d’identité de genre, ni d’une question de genre assigné à la naissance. Une personne trans peut très bien, par exemple, être hétérosexuelle. De même, une personne cisgenre peut être asexuelle, ou homosexuelle.