Le festival du cinéma de la ville de Québec aura lieu du 13 au 22 septembre 2018. Si l’Année dernière il une demi-douzaine sous la thématique Arc-en-ciel, cette année, une seule oeuvre est présenté.
Projeté à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes, il s’agit du premier long métrage de l’espagnole Arantxa Echevarria évoquant une histoire d’amour au féminin dans le milieu gitan où l’homosexualité est particulièrement taboue.
Carmen vit dans une communauté gitane de la banlieue de Madrid. Comme toutes les femmes qu’elle a rencontrées dans la communauté, elle est destinée à reproduire un schéma qui se répète de génération en génération : se marier et élever autant d’enfants que possible, jusqu’au jour où elle rencontre Lola. Cette dernière, gitane également, rêve d’aller à l’université, fait des graffitis d’oiseaux et aime les filles. Carmen développe rapidement une complicité avec Lola et ensemble elles découvrent un monde qui, inévitablement, les conduit à être rejetées par leurs familles. (Fcvq.ca)
Un peu comme Désobéissance, raconte une histoire d’amour au féminin dans un environnement ou ce type de relation est taboue, ici les gitans, et dans Désobéissance, il s’agissait des juifs orthodoxes
Ce long métrage réunit des acteurs amateurs recrutés au sein même de la communauté gitane de Madrid. Un casting difficile en raison du thème du film qui reste très taboue dans cette communauté. Malgré cet amateurisme, Carmen y Lola bénéficie d’un jeu des comédiens de qualités pour une histoire à l’intrigue simple, et qui aura sûrement les défauts des premiers films, le manque de rythme, et la mise en scène approximative en sont des exemples, mais qui le compense bien souvent par le cœur qui y ait mis.
Le film sera à découvrir lors du Festival de Cinéma de la Ville de Québec pour se faire une idée et un ressentie sur cette oeuvre.
16 SEPT. 15H30 -CONSERVATOIRE D’ART DRAMATIQUE – THÉÂTRE
19 SEPT. 15H30 – PALAIS MONTCALM – SALLE D’YOUVILLE
Par Michel Hubert